Une décennie d’attente s’est écoulée avant nos retrouvailles, Toi celle que je n’ai connu pourtant qu’un trop court instant, Au temps où nous n’étions encore que de simples enfants, Lors d’une guerre des étoiles où je rêvais déjà d’épousailles. Nous voici à présent assez vieux pour vivre notre passion, Et quand bien même j’ai été appelé à la souscription, Sous le drapeau républicain malgré mon bien trop jeune âge, Notre éloignement m’apprendra à copier ton côté sage. Ta beauté d’ange de Iego fait toutefois vaciller mes certitudes, Même si elle a beau guérir dans l’oubli ma jeunesse de servitude. Car dans l’ensemble de mes rêves tu tiens sans cesse le rôle principal, Laisse-moi du coup proclamer notre amour à la face des étoiles ! Si le code chevaleresque m’interdit toujours de t’aimer, Alors je renierai sans tarder les principes de la République. Je désobéirai au Conseil Jedi et au Sénat Galactique, Pour pouvoir rester auprès de toi mon amour, ma tendre Padmé. Jamais pourtant je n’aurais penser connaître à nouveau la peur, Cette même peur ressentie lorsque ma mère ferma ses paupières. Sauf que voilà, tu t’es de suite emparée de mon faible cœur. Depuis lors je me livre un duel avec l’angoisse de te perdre. Toutes guerres seraient perdues si tu venais à ne plus exister, Et j’errerai seul avec ma mélancolie comme un prisonnier Emprisonné à tout jamais comme à l’intérieur d’une armure. Ma vie entière ne serait dès lors plus qu’un cauchemar obscur…