Ô collègue des bois, le jour et la nuit sont à toi ! Tout autour de moi ne résonne que le bruit de tes pas. Des étendues boisées tu es l’Unique souverain, Où la mélodie perdue de ta voix silencieuse, Guide tes rebelles héritiers aux âmes séditieuses, À être les commanditaires de ton chagrin. Mais malgré tout tu conserves ta bonté. Avec ton cœur au tempo calme et posé, Tu continus à accueillir nos beaux rêves, Dans ton royaume où les astres les protègent. Tu es le berger des peuplades forestières, Le Phare éclairé de nos nuits noires. Tu es un dieu à l’apparence première, L’inspiration éternelle de nos arts. Accepte donc en guise de repentance ce poème : Pardonne-nous nos offenses Cernunnos, esprit bohème.