La petite fête pour le réveillon de Noël organisée par Horace Slughorn n’avait été qu’un prétexte auprès de Dumbledore pour que le nouveau maître des potions de Poudlard puisse surveiller le comportement de ses élèves, lorsque ceux-ci se trouvaient dans une soirée mondaine. En effet, les étudiants présents à cet événement avaient été très soigneusement choisis par le professeur de potionlogie. Ils représentaient les sorciers des sorciers et tous allaient devenir, selon les dires de Slughorn, les futures célébrités du monde magique. Ils étaient l’avenir, et tous semblaient en éprouver une très grande fierté. Mais parmi eux se trouvait aussi Cormac McLaggen, que tout le monde détestait. Même si ce dernier éprouvait lui aussi une immense joie d’appartenir à ce petit club d’élus, il savait très bien au fond de lui qu’il ne devait sa place qu’à l’amitié qui unissait son oncle et le Ministre de la Magie. Et il était bien évidemment conscient que c’était principalement cela qui nourrissait les critiques des autres étudiants à son égard. Cormac savait aussi qu’il ne serait jamais sous les feus des paparazzis de La Gazette du Sorcier, et qu’il ne goûterait jamais au gâteau de la Destinée Glorieuse qu’allaient se partager tous ses camarades dans un futur proche. Néanmoins, le jeune homme se présenta à la soirée de très bonne humeur.
En effet, quand il pénétra dans la salle où la fête avait lieu, Cormac affichait fièrement ses belles grandes dents blanches pour narguer de son sourire victorieux quiconque le toiserait avec mépris. Car pour lui, il n’y avait pas de plus belle revanche que d’être accompagné par la plus belle des filles de l’école magique, à savoir la jeune et ravissante Hermione Granger. En plus d’être l’élève la plus douée de Gryffondor, et sans doute même de toutes les autres maisons confondues, elle était d’une beauté à faire évader n’importe lequel des prisonniers d’Azkaban. Cependant, même Hermione n’appréciait pas particulièrement Cormac, et McLaggen était bien évidemment au courant qu’elle n’avait accepté son invitation que pour rendre jaloux ce bon à rien de Ronald Weasley. Mais malgré son aversion pour Cormac, Hermione avait au moins fait un bel effort de présentation. Pour l’occasion, elle s’était en effet vêtue d’une très belle robe rose clair, dont le contraste entre le décolleté et le corset avait le mérite de mettre sa modeste paire de seins parfaitement en valeur.
Comme tant de mâles de Poudlard, Cormac était littéralement tombé sous le charme de cette jeune sorcière depuis la soirée dansante de la Coupe de Feu. Dès lors que ses yeux s’étaient posés sur cette princesse à la sublime robe rose bonbon, McLaggen avait commencé à tâter le terrain pour faire d’elle sa compagne. Il avait cherché par tous les moyens à s’accaparer l’amour de cette miss je-sais-tout, qu’il désirait si ardemment. Pour ce faire, il avait même été jusqu’à ruiner sa scolarité en redoublant sciemment, afin de pouvoir suivre les mêmes cours que cette jeune sorcière. Son paternel avait même dépensé une somme faramineuse afin qu’il puisse obtenir un abonnement à la bibliothèque de Poudlard, où Granger passait le plus clair de son temps. Mais cela allait bientôt faire trois ans maintenant qu’il essayait de la conquérir, et la patience commençait vraiment à lui manquer. Voilà pourquoi, en arrivant à la soirée privée de Slughorn, Cormac avaient en tête la recette d’un philtre d’amour, qu’il connaissait sur le bout des doigts, pour l’avoir étudiée tous les soirs depuis des semaines afin d’être fin prêt pour ce grand moment.
Donc, depuis son entrée à la petite fête, Cormac ne cessait de tâter discrètement dans l’une de ses poches de son costume sa petite fiole de drogue et repassait dans sa tête tous les ingrédients pour être certain de ne pas en avoir oublié un seul. Sa mixture était quasiment prête à l’emploi, et il ne lui manquait d’ailleurs plus qu’une seule toute petite chose pour pouvoir mener à bien son plan de séduction. Un seul petit cheveu d’Hermione, c’était tout ce qui lui manquait pour que la magie puisse opérer convenablement. Cependant, cette tâche se révéla être beaucoup plus ardue que ce qu’il avait imaginé au départ… Car même s’il était effectivement venu accompagné de Granger, cette dernière restait difficilement approchable, et encore moins touchable. Elle restait sans cesse à bonne distance de lui, si bien qu’il était pratiquement impossible pour un nouvel arrivant de savoir que McLaggen et Granger étaient venus ensemble à cette soirée. D’ailleurs, à chaque fois que Cormac faisait une tentative pour la toucher, prétextant par exemple qu’elle avait quelque chose dans les cheveux, la jeune gryffondorienne esquivait la main de Cormac à la vitesse d’un éclair de feu. Et bien que Cormac ait réalisé rapidement qu’il lui serait presque impossible de s’approcher d’elle, il n’abandonna pas son projet pour autant. Il lui fallait impérativement ce cheveu, s’il ne voulait pas finir à l’Hôpital Sainte-Mangouste pour dépression nerveuse.
Les heures défilèrent ainsi sans que Cormac ne trouve le moyen d’obtenir ce qu’il voulait, et l’étudiant trouva même un certain réconfort dans le champagne qui circulait dans la salle, proposé par les valets en livrée dans de splendides coupes en cristal. Si bien qu’à l’approche de la septième heure de la soirée, le jeune homme, passablement éméché, tenta une nouvelle approche envers Hermione mais cette fois-ci, il choisit son collier comme prétexte. Se justifiant donc auprès de sa belle en disant vouloir observer de plus près la beauté du collier qu’elle portait, alors qu’en réalité, il voulait juste se rapprocher au maximum de sa chevelure si convoitée, il parvint enfin à effleurer sa douce peau qui exhalait une odeur semblable à celle du miel chaud. Mais Hermione ne tarda pas à le repousser sèchement en lui lançant en pleine figure d’un ton sec et cassant : « Mais nom d’une chouette, c’est juste un collier ! » Agacée par son attitude, Hermione était même prête à retirer son bijou pour le mettre dans les mains de Cormac, pour que celui-ci l’examine enfin en paix et surtout, sans qu’il ne l’importune. « Ah ! Si elle pouvait en faire autant avec sa robe », pensa-t-il alors avant de décliner poliment son offre. Puis soudainement, cette vision d’une Hermione délestée de sa robe vint le troubler. L’image de cette jeune sorcière souriante, laissant tomber sa robe à ses pieds, dévoilant au passage un corps nu parfait, à la peau blanche et rose comme une poupée de porcelaine, et aux courbes digne de la Miss Sorcière de l’année, le perturba au plus haut point. Le simple fait de se l’imaginer dévêtue fut comme une maladie sans remède qui l’empêcha de continuer à réfléchir convenablement à sa quête de séduction. Sans défense devant cette hallucination, c’était comme s’il se trouvait devant le miroir du Risèd. Et en contemplant cette vision irréelle, le projet qu’il avait initialement formé changea alors du tout au tout, au point qu’il ne désirait maintenant plus faire d’elle sa compagne, mais simplement se l’approprier, pour une seule toute petite nuit. À cause d’une toute petite hallucination et de veines remplies de champagne, Cormac oublia son envie qui remontait au bal de Noël de la Coupe de Feu, pour préférer à la place une simple nuit d’amour sans lendemain.
Perturbé par cette image de nymphe dénudée, Cormac se détourna d’Hermione sans lui dire un mot et se dirigea droit vers Neville Londubat pour lui voler encore une fois plusieurs coupes de champagne sur son plateau d’argent, qu’il s’empressa d’avaler aussitôt et cul sec pour tenter de noyer cette hallucination. L’alcool eut l’effet escompté et, quand il tourna la tête vers l’endroit où se trouvait Hermione, il constata qu’elle était à nouveau vêtue de sa merveilleuse robe, mais que surtout, elle lui avait tourné le dos et qu’elle était désormais en pleine discussion avec le célèbre Harry Potter. Cormac vit là son ultime chance, enfin ! L’opulente chevelure brune d’Hermione descendait en cascade sur ses épaules nues et son dos, semblant attendre que les mains de Cormac se posent dessus. Le plus discrètement possible, il s’avança alors par derrière, tout en essayant de rester hors de vue de Harry, pour éviter que ce dernier n’alerte son amie sur l’avancée de ce prédateur. Arrivé enfin à sa hauteur, Cormac agrippa fermement et à pleines mains l’abondante chevelure, comme s’il avait vu le Vif d’Or à l’intérieur, et ne la lâcha plus. Puis d’un mouvement brusque, il tira sèchement ses cheveux en arrière. La violence de son geste fit chanceler Hermione, qui poussa un cri d’une telle force que tous les convives de l’assemblée arrêtèrent leurs discussions et portèrent leur regard vers les deux gryffondors. Le cri strident que poussa Hermione ne fut doux comme un chant de sirène qu’aux seules oreilles de McLaggen. Mais quand l’étudiante se retourna pour lui faire face, son visage déformé par la colère lui fit instantanément comprendre qu’elle ne pouvait absolument pas être comparée à une douce sirène et, sans attendre d’explication qui aurait pu justifier le geste de son cavalier, en guise de réponse, Hermione lui asséna une gifle magistrale devant tout le monde en l’injuriant copieusement, le traitant « d’espèce de sale petit cancrelat répugnant ! »
Pourtant, le visage de Cormac, à la joue gauche rougie et sur laquelle s’était imprimée la marque de la main d’Hermione, était étrangement très souriant. Car dans sa main, digne de celle d’un batteur de Quidditch, dépassaient plusieurs longs cheveux bruns entremêlés dans ses doigts. En portant cette main à son nez pour en humer à pleins poumons l’odeur boisée qui en émanait, Cormac soupira de soulagement. Enfin il venait de réussir ! Il ne lui restait plus maintenant qu’à faire boire son élixir à la jeune fille avant la fin de la soirée. Mais malheureusement pour lui, et il aurait dû s’en douter, Hermione décida de couper court à cette réception suite à ce dernier échange avec lui. En effet, il ne fallut pas attendre bien longtemps avant de voir Hermione s’enfuir de la salle des fêtes à grands pas rapides. Ni une ni deux, Cormac se précipita alors pour la rattraper et quand il parvint enfin à la rejoindre, elle était déjà presque en bas des escaliers, qui conduisaient jusqu’à la cheminée. Là, elle n’aurait plus qu’à jeter la poudre de cheminette qui la téléporterait en un rien de temps jusqu’à la salle commune des Gryffondor. Encore quelques pas et Hermione disparaîtrait dans un nuage de fumée verdâtre, et Cormac pourrait alors définitivement dire adieu à Poudlard. Car si jamais il venait à échouer ce soir, alors il n’aurait pas la force de se relever de cette terrible défaite et de supporter de continuer à suivre les cours aux côtés de cet amour à jamais perdu. Alors, instinctivement, sous le coup des pensées d’ivresse et avec une rapidité digne du Vif d’Or, Cormac brandit sa baguette magique et d’un coup de sortilège d’immobilité, il paralysa le corps entier d’Hermione en une fraction de seconde. Cormac aurait aimé avoir plus de temps pour réfléchir à la suite de son plan, mais il savait qu’il fallait agir au plus vite tant qu’il n’y avait personne à l’horizon. Rapidement, il arracha un de ses cheveux, puis le lia avec l’un de ceux qu’il avait déjà récupéré plus tôt sur la jeune sorcière, avant de venir les tremper dans sa mixture vert crapaud. Cormac s’approcha ensuite d’Hermione, ouvrit sa bouche en grand et déversa rapidement et en toute impunité l’intégralité de sa substance dans le gosier de la sorcière inerte.
Peu de temps après, l’assistance vit avec surprise réapparaître McLaggen avec un sourire semblable à celui qu’il affichait lors de son entrée au bras d’Hermione, plus tôt dans la soirée. Mais la chose, encore plus étrange que de voir un homme humilié il y a dix minutes sourire de nouveau, fut de voir la fille qui l’avait giflé tantôt, se tenir à ses côtés, amoureusement accrochée à son bras. Cormac voulait narguer une toute dernière fois ceux qui le méprisaient, afin que tout le monde sache qu’il allait partir se coucher avec la sorcière la plus convoitée de l’école, et ainsi montrer à ses ennemis qu’il terminerait sa soirée en meilleure compagnie qu’eux. Cependant, le philtre d’amour qu’il lui avait administré contre son gré donna surtout l’impression qu’Hermione s’était enivrée à la bière au beurre. Cormac étant loin d’être un expert dans le domaine de la potionlogie, sa mixture était très imparfaite et mettait un peu ses plans à mal. Rivalisant avec son compagnon, Hermione marchait maintenant en titubant et bafouillait lorsqu’elle se mettait à parler. Son regard était aussi vitreux que celui d’une personne ivre mais étrangement, quand elle se mettait à regarder Cormac, ses yeux devenaient pétillants de désir, comme lorsqu’elle dévorait un livre. Grâce à ce philtre d’amour, Hermione devint d’un seul coup quelqu’un de beaucoup plus civilisé qu’à l’accoutumée. Spontanément, elle se mit à s’intéresser aux histoires idiotes de McLaggen, et elle riait même de très bon cœur à toutes ses horribles blagues. Un sourire inamovible et inaltérable s’affichait désormais sur son joli minois et elle acceptait enfin sans rechigner le contact peau contre peau avec Cormac. Ses amis furent d’ailleurs si surpris du revirement si prompt d’Hermione qu’ils se demandèrent ce qu’avait bien pu dire Cormac dans les escaliers pour la rendre si charmante et surtout, si peu rancunière. Cela intrigua si particulièrement Harry Potter, que le jeune homme alla rejoindre le couple en vue d’obtenir des réponses.
« Tout va bien Hermione ? Demanda-t-il une fois arrivé près d’eux.
– On ne peut mieux… » gloussa-t-elle comme si elle était complètement pompette.
Sentant à juste titre qu’il devait faire au plus vite pour ne pas être démasqué, Cormac détourna vivement Hermione de sa conversation avec Harry. Il savait fort bien que l’effet de sa potion ne durerait pas éternellement, comme la vie de Nicolas Flamel, et pour couper court aux interrogations de Potter, il s’empara alors du visage d’Hermione pour déposer un baiser passionné sur ses lèvres roses. Bloquant entre ses deux mains musclées de sportif le visage blanc et délicat aux joues rougies d’Hermione, cette dernière ne pouvait qu’accepter de recevoir cette preuve d’amour. Répandant sa salive au goût de champagne sur les fines lèvres rosâtres d’Hermione, la bouche de Cormac patienta si longuement sur celle de la sorcière que cet artifice parvint à convaincre Harry de la réconciliation des deux gryffondors. L’accueil chaleureux qu’Hermione réserva à ce baiser fit en un rien de temps du jeune couple l’intérêt premier de la soirée du professeur Slughorn, qui lui-même avait d’ailleurs définitivement abandonné l’idée de noter ses élèves au vu des mésaventures qu’avaient offertes McLaggen et Granger aux convives. Puis, une fois cette mutuelle caresse chaude et sensuelle terminée, Cormac se recula et les deux adolescents de Gryffondor quittèrent la soirée ensemble, sous le regard médusé des élèves qui commencèrent à chuchoter de manière curieuse à leur sujet.
Main dans la main, Cormac et Hermione se dirigèrent alors sans prononcer une seule parole droit vers la cheminée de téléportation, qui les amena comme par magie, quelques secondes plus tard, au sein de la salle commune de Gryffondor. Encore plus éméchée que son nouvel amant, Hermione parvint pourtant à conduire celui-ci dans le repaire secret de sa chambre sans trébucher une seule fois, contrairement à Cormac, qui dut faire face aux dangers de l’alcool. Au milieu du dortoir des filles, à cette heure tardive, il n’y avait là que des dormeuses, qui ne purent donc nullement assister à l’arrivée de leur camarade et de son invité masculin. Soulagée de ne trouver personne d’éveillé, Hermione se laissa tomber assise sur le rebord de son lit douillet et commença à délier les sandales à talons qu’elle portait aux pieds, avec cependant une certaine difficulté du fait de son ivresse. Quant à Cormac McLaggen, jadis si entreprenant, il était resté docilement sur le seuil de la porte du dortoir et il n’osait plus avancer vers sa sorcière bien aimée. Subjugué par la perfection de ses adorables pieds nus de déesse grecque, cela ne l’aida guère à bouger de sa position. Maintenant qu’il savait qu’il pouvait berner Hermione Granger aussi facilement, il était presque écœuré par ce qu’il voulait faire et cela le gênait un peu d’abuser de la faiblesse d’une droguée. Mais en même temps, son corps à lui transpirait aussi l’alcool. Constatant qu’il était resté immobile, Hermione tendit ses deux mains vers lui et afficha son plus beau sourire afin de le mettre en confiance. À la vue de ce sourire, si aguichant et accueillant et qui faisait naître deux parenthèses pour encadrer ses lèvres minces, Cormac ravala sa salive et se dirigea d’un pas timide vers la charmante sorcière. Mais avant de rejoindre son amour d’un soir, il s’était au préalable assuré de fermer la porte de la chambre commune convenablement afin de ne pas être importuné par des visiteurs, qui auraient pu se montrer curieux sur la suite de sa soirée.
Prenant dans ses paumes les mains d’Hermione, douces et agréables au toucher, celle-ci l’attira encore davantage vers elle avant de le lâcher pour s’atteler à une tâche beaucoup plus sensuelle. Sans perdre une seule seconde, Hermione commença à défaire la ceinture du pantalon de Cormac en chantonnant une faible mélodie, incompréhensible aux oreilles du jeune homme saoul. La ceinture une fois enlevée, le pantalon tomba directement jusqu’à ses chevilles, dévoilant au passage des cuisses et des mollets forts et musclés, mais également aussi velus qu’une acromentule. Cependant, l’attention d’Hermione se porta plutôt sur l’excroissance du caleçon blanc de son camarade de classe. Tous ses doigts se mirent alors à s’agiter de concert pour agripper l’élastique du sous-vêtement immaculé et, avec autant de lenteur que de douceur dans le geste, la jeune fille fit descendre le caleçon jusqu’aux chevilles du gardien de Quidditch de Gryffondor. McLaggen, nu dans toute sa virilité, frissonna de se retrouver ainsi exposé à l’air frais de la chambre, mais les paumes d’Hermione vinrent rapidement compenser la désagréable température de la pièce. Entouré comme une saucisse entre deux tranches de pain chaud et comme par magie, son sexe se mit à prendre autant de volume qu’un Toutenpoil s’étant gavé de dragées surprises de Bertie Crochue.
Complètement ensorcelé par cette savoureuse situation qui semblait être tout droit sortie d’un rêve idyllique, Cormac laissa Hermione accomplir ce qu’elle avait en tête, sans interférer en quoi que ce soit, de peur que cela ne vienne éteindre la flamme de l’excitation en elle. Une vague de chaleur parcourut l’entièreté de son corps athlétique quand sa virilité à la fois frétillante et bouillonnante se retrouva entre les deux mains délicates d’Hermione. De léger spasmes vinrent faire trembloter ses jambes nues, et des fourmillements le traversèrent des pieds à la tête dès ce premier contact. Puis instinctivement, il cambra son dos en poussant un soupir rauque quand, sans prévenir, Hermione le fit entièrement et goulûment disparaître dans sa bouche. En entourant de ses lèvres chaudes la meilleure partie du corps de McLaggen, ce dernier ne put qu’apprécier la délicieuse tiédeur de la bouche de sa partenaire qui lui faisait penser à un agréable bain douillet. Et tandis que son sexe, désormais en extrême érection, s’enduisait de la salive et de la chaleur de la bouche de Granger, Cormac remercia au fond de lui-même le premier sorcier qui avait eu l’intelligence d’inventer les philtres d’amour. « Par la barbe de Merlin… Mille mercis… » murmura-t-il. Enfin, en sentant son sexe tendu dans la bouche de sa camarade, il était parvenu à obtenir ce qu’il avait toujours attendu d’elle, depuis ces trois longues années de chasse et de drague.
Les tendres agressions de la langue d’Hermione sur la virilité de Cormac devinrent de plus en plus source d’extase pour son chanceux propriétaire. Car toutes les parties intimes de son anatomie, sans exception, y passèrent. Du plus bas de sa bourse testiculaire à la fente de son gland, chaque centimètre carré subit les assauts combinés de la langue et des dents de la jeune sorcière. À coup de mordillements, de léchouilles, de bises tendres et de suçotements, Hermione s’acharna sur son tout nouveau jouet. Sa langue répandait sa salive comme un pinceau gorgé d’huile sur une toile de maître. Ce jeu charnel procura à Cormac un plaisir si indescriptible qu’il lui était maintenant devenu quasiment impossible de garder les yeux fixés sur un même endroit plus de trois secondes. Tantôt il expirait en regardant les reliefs du plafond, tantôt il regardait, paniqué, les autres lits où dormaient les camarades de Granger, tandis que d’autres fois, il baissait la tête vers la jeune fille pour y voir son visage lascivement enfoui dans son entre-jambe.
Les minutes défilaient dans cet insoutenable délassement, et l’époustouflant travail d’Hermione eut le mérite de délivrer Cormac de son apparente timidité. Les mains du jeune homme trouvèrent instinctivement le chemin de cette chevelure qu’il avait tant eu de mal à atteindre il y a encore peu. De nouveau, il plongea les mains dans la masse soyeuse des cheveux d’Hermione, sans que celle-ci ne proteste. Les mains de Cormac se retrouvèrent ainsi à tenir fermement les cheveux d’Hermione comme des rênes pendant que celle-ci s’attelait à divertir la masculinité de son cavalier de soirée. À la fois belle et intelligente, il n’y avait pas que les études qui semblaient ne pas avoir de secret pour Hermione Granger. Pour un rat de bibliothèque assumé, elle savait comment s’y prendre avec ce genre de chose, et semblait être également très douée, voire même experte, dans l’art des préliminaires. Cormac, en parfait receveur, n’osait donc rien faire d’autre que de savourer le moment présent et ce magnifique cadeau que lui offrait les mouvements de langue d’Hermione.
Sa respiration suivait maintenant l’allure de son cœur, qui battait à la même vitesse que le tambourinement d’un saule cogneur. Il pouvait entendre le battement de son membre résonner dans ses oreilles tellement il avait triplé sa cadence habituelle. Les va-et-vient d’Hermione n’étaient désormais plus nécessaires, car Cormac avait dorénavant pris les choses en main. Hermione ne bougeait donc plus du tout tandis que Cormac allait en va-et-vient frénétiques avec de plus en plus d’ardeur. Sa vitesse infatigable rappelait même celle d’un marteau piqueur en pleine action. Ses bourses tapaient maintenant si violemment contre le menton osseux d’Hermione que cela lui procura de nouvelles sensations, qui n’étaient pas pour lui déplaire. À la vitesse d’un éclair, sa puissante virilité entrait et sortait avec tellement d’aisance qu’il recommença à afficher son sourire satisfait de début de soirée.
Puis au bout d’un certain temps, alors qu’il poursuivait toujours son ramonage sensuel, un son très étrange intrigua si fortement Cormac qu’il se mit à ralentir sa cadence pour prêter une oreille plus attentive à ce son inhabituel et incongru. Ce bruit était comme celui du ronronnement d’un félin domestique, mais Cormac avait beau regarder tout autour de lui, il ne voyait aucun animal de la sorte près de lui. Haussant les épaules, il reprit ses mouvements de plus belle sans s’en soucier davantage. Mais après une dizaine de secondes, il dut ralentir sa cadence une fois de plus quand le bruit se fit de nouveau entendre. Passablement perturbé par ce qu’il entendait, il s’arrêta complètement et inspecta alors la pièce de ses yeux d’assassin pour localiser d’où venait cette agaçante respiration. Puis, en regardant furtivement Hermione, il constata avec étonnement que le ronronnement émanait de la jeune fille… Cormac ne s’en était pas rendu compte, mais les bras d’Hermione étaient maintenant le long de son corps, immobiles. Son front chevelu reposait sur son bas-ventre tandis que, son membre toujours en bouche, elle ne faisait que le suçoter, comme le ferait un nourrisson avec sa tétine. Plissant les yeux et fronçant les sourcils, Cormac avait du mal à comprendre. Ce qu’il voyait était-il vraiment réel ? Comment cela pouvait-il être possible ? C’était tellement absurde qu’il avait vraiment du mal à y croire. Est-ce que Hermione était sérieusement en train de roupiller ? Vraiment ? Son sexe y était pour quelque chose dans sa forte respiration, mais cela semblait être vrai : Hermione ronflait ! Définitivement, la potionlogie n’était pas le fort de Sir McLaggen.
Tirant sa chevelure vers l’arrière, il eut du mal à faire lâcher prise à Hermione, mais une fois qu’il l’eut écartée et rassise sur le bord de son lit, Cormac ne put que constater qu’elle avait bien les paupières complètement closes. Il en fut d’ailleurs si étonné qu’il la lâcha presque immédiatement, la laissant s’effondrer en s’enfonçant dans les couettes de son matelas. Cormac, interdit, n’en revenait pas. Debout au pied du lit de Granger, le pantalon et le caleçon aux chevilles, la verge bandante et luisante de salive, il regardait, confus, sa partenaire allongée, déjà dans les bras de Morphée. Le gryffondorien demeura un long moment aussi immobile qu’une statue de marbre, devant cette situation pour le moins rocambolesque.
Une fois remis de sa stupéfaction, Cormac, en sympathique camarade, essaya de replacer Hermione pour l’allonger le plus confortablement possible sur son lit, avant de s’installer à ses côtés. Les yeux exorbités, fixant le plafond étoilé de la chambre des filles, avec comme bruit de fond les faibles ronflements de sa cavalière d’un soir, il n’était pas question pour Cormac de s’endormir. Son pénis luisant de salive frétillait, suppliant un nouveau contact avec la sorcière endormie. « Quel gâchis de finir à la main. » pensa Cormac alors que sa virilité avait l’air d’approuver cette pensée en bougeant frénétiquement. Mais, bien que le corps féminin et splendide d’Hermione s’offrât à lui, Cormac n’osait en abuser. Il en avait déjà fait beaucoup trop contre elle. Malgré son état d’ivresse avancé, Cormac semblait tout de même avoir conservé un semblant de politesse. Néanmoins, son esprit se disait aussi que c’était bien trop facile de laisser Hermione se dérober ainsi de la sorte. Terminer ainsi était très peu réjouissant, en sachant que cette nuit d’amour était sans doute la seule qu’ils passeraient jamais ensemble. Alors, dans un éclair de perversité, il se dit que lui ravir sa culotte serait peut-être la seule chose à faire qui vaille vraiment la peine pour terminer en beauté cette nuit fantastique. Il cacherait cette culotte dans sa poche en souvenir, et un jour, il l’exposerait fièrement dans un cadre, comme il l’aurait fait pour n’importe quel autre trophée. Cette pensée déraisonnable était certes conduite une fois encore par ce trop plein d’alcool dans son estomac et son cerveau, mais l’excitation que lui apportait cette pensée le poussa quand même à accomplir cet acte complètement immature.
Cependant, quand il en vint à soulever le jupon de sa robe et qu’il passa sa tête dessous, il ne s’attendait clairement pas à découvrir un lieu aussi paradisiaque. Devant lui s’étalait en effet un pays entier, garni de tant de merveilles que le vaste monde ne pourrait les supporter sans dériver vers le Péché. De la vénusté de ses pieds purs à la douceur de ses mollets fermes ; de ses jambes couleur porcelaine, dont la peau transpirait de saveur mielleuse, à ses cuisses parfaitement galbées, à la chair qu’il devinait chaude et sensuelle, il n’y avait là rien de plus beau sur Terre, que ce soit dans ce monde de moldus que dans celui des sorciers et sorcières. Cet endroit si riche en féerie l’ensorcela autant que l’aurait sans doute fait le chant des sirènes. Mais sous ces couches de tissus soyeux, ce fut plutôt l’odeur du lieu qui fut véritablement à l’origine de son bien-être. Un arôme fruité venait lui rappeler par moment le fruit de la vigne, contenu dans les meilleures sucreries de Bertie Crochue. Ce parfum l’enivrait plus rapidement encore que l’alcool servi chez Les Trois Balais. Et au fin fond de cet extraordinaire terre de chair, la culotte tant désirée attendait patiemment son ravisseur. C’était une culotte en dentelle, blanche comme un nuage, mais avec en son centre et étonnamment, une image animée du visage de Gilderoy Lockhart qui clignait de l’œil par intervalle de trois secondes, en affichant son si célèbre sourire charmeur. Copiant alors la technique d’Hermione un peu plus tôt, les dix doigts de Cormac s’emparèrent du bord élastique du sous-vêtement de sa partenaire et commença à le faire descendre tout doucement. Le tissu laiteux enjamba ses hanches sculptées à la perfection et glissa lentement le long de ses appétissantes et douces cuisses tièdes et sensuelles. Mais à peine le sous-vêtement venait-il d’arriver à mi-cuisses qu’une odeur édénique s’échappa de la fente rose bonbon de l’entre-jambe de la jeune sorcière. La fleur intime et fraîche d’Hermione exhalait un parfum mille fois plus enivrant qu’un harem de sirènes, et devant cette senteur exquise, issue probablement du saint des saints du paradis des nymphes, Cormac s’évanouit presque instantanément. Tout doucement, ses paupières se fermèrent sous l’ivresse de cette vapeur angélique. Était-ce tout l’alcool qu’il avait ingurgité à la fête qui commençait à faire effet ? Ou bien était-ce l’inhalation de ce gaz aphrodisiaque qui venait l’endormir aussi rapidement qu’un bambin ? Pour Cormac, la tête reposée sur les deux cuisses moelleuses et mielleuses, le nez au plus près de l’ouverture odorante de l’entre-jambe de sa partenaire, il s’endormit avec la belle pensée qu’il s’agissait là de l’effet de cette effluve, plutôt que celui du champagne de la soirée.
Le lendemain, au réveil, Hermione était redevenue la véritable petite peste que toute l’école ne connaissait que trop bien. Le réveil de Cormac fut aussi soudain que brutal, secoué par Hermione qui l’injuriait copieusement. Elle le fustigeait d’insultes, toutes plus ignobles les unes que les autres, mais cela donnait plutôt l’envie au jeune homme d’afficher son plus beau sourire, une fois de plus, car il était assez satisfait de son œuvre et absolument rien ne pouvait le mettre de mauvaise humeur. Son philtre d’amour avait quasiment eu tous les effets de l’alcool et de ce fait, Hermione semblait avoir oublié la soirée d’hier en entier. Aussi, à son réveil, quand elle réalisa avec horreur la présence de Cormac McLaggen, le visage enfoui entre ses cuisses, le pantalon et le caleçon à ses chevilles, avec en plus de cela sa propre culotte à moitié enlevée et un goût bizarre et fort désagréable dans la bouche, elle lui déclara que quoi qu’il ait pu se passer entre eux, il n’y avait pas une seule chance que cela se reproduise un jour. Elle était même prête à se lancer un sortilège d’oubliette pour effacer à jamais cette vision d’un McLaggen dormant dans son lit personnel. Elle le chassa donc de sa chambre en trombe, mais avant que la porte du dortoir des filles ne claque, Cormac put voir Hermione armer sa baguette magique près de sa tempe. Cette dernière oublierait donc toute cette histoire, tandis que lui en garderait un très bon souvenir et ne serait jamais inquiété pour son méfait. Peut-être même et sans le moindre doute, cela deviendrait-il pour lui le plus beau souvenir de sa scolarité à Poudlard.
À son entrée dans la salle commune, où il fut obligé de se rhabiller avec son caleçon et son pantalon, les lève-tôt de la fête de Slughorn le regardèrent tous, et ceux-là, qui étaient autrefois si méprisants à son égard, vinrent alors le féliciter pour sa conquête de la veille. En cette matinée du 25 décembre, il reçut le plus beau des cadeaux de Noël. Il reçut les félicitations de la plupart des garçons qui voulurent tous lui serrer la main, et il dut même signer quelque autographe à certains des jeunes collégiens, admiratifs de sa conquête. Cormac prit vraiment beaucoup de plaisir à être enfin considéré comme quelqu’un qui avait accompli quelque chose d’important. Enfin l’on parlait de lui de manière positive, et enfin l’on parlait de lui pour ce qu’il avait lui-même accompli, et non par rapport à ce que son père avait fait. Bien sûr, McLaggen en rajouta pour la frime, mais sa quête de séduction était enfin terminée.