Afin de déterminer lesquelles des deux maisons auraient l’insigne honneur d’ouvrir la compétition annuelle de Quidditch, la tradition centenaire de Poudlard fut une nouvelle fois encore parfaitement respectée, et cela malgré la perte tragique du professeur Quirrell l’année précédente. Selon cette coutume ancestrale, qui existait depuis l’époque même des fondateurs, une fois que le Choixpeau avait fini d’attribuer chaque nouvelle recrue magique dans les différentes maisons, celui-ci ne devait plus être utilisé que comme une urne simple afin de pouvoir sélectionner les deux équipes qui allaient devoir prochainement s’affronter dans les cieux. La tête en bas, quatre rubans de coloris différents, représentant respectivement les maisons de l’école de sorcellerie furent donc placés à l’intérieur du couvre-chef et un tirage au sort put être effectué dans les règles de la plus pure démocratie. Et en cette année scolaire de 1992, les deux rubans victorieux qui sortirent du Choixpeau furent ceux de Poufsouffle et de Gryffondor.
Cependant, sur le terrain, au premier coup de sifflet de madame Bibine, on pouvait aisément constater qu’il y avait dans les gradins beaucoup de supporters, en tout cas, bien plus nombreux que les élèves des maisons de Poufsouffle et de Gryffondor, car le stade était noir de monde. En effet, l’intégralité des étudiants de magie des quatre maisons s’étaient réunis pour assister à cette rencontre, car le premier match de l’année était souvent l’occasion de faire des pronostics, d’étudier les stratégies des ennemis en plein vol, ou tout bonnement de parier sur le malchanceux sportif qui tomberait le premier de son balai volant. Aussi le premier match était-il souvent l’un des plus violents et des plus passionnants à suivre lors de la Coupe des Quatre Maisons. Ce qui veut dire qu’en ce jour du 19 septembre 1992, les seuls résidents de l’établissement scolaire n’étaient plus que le concierge Rusard et sa chatte Miss Teigne, ainsi que les elfes des cuisines et bien évidemment, les fantômes hantant inlassablement le château.
Néanmoins, cette journée forte et spéciale pour la quasi totalité des résidents de Poudlard l’était encore plus pour Hermione Granger, qui fêtait aujourd’hui son treizième anniversaire. Mais malheureusement pour cette sorcière prépubère, le match qui se déroulait au-dessus de sa petite tête brune n’était pas vraiment le cadeau d’anniversaire dont elle attendait le plus impatiemment la venue. Assise au milieu de l’immense foule sur l’un des nombreux bancs du camp gryffondorien, son attention principale se portait plutôt vers la tour d’observation des professeurs, où se nichait, hors de sa portée, le cadeau inaccessible de ses rêves.
Lors de sa toute première année à Poudlard, c’est-à-dire l’année précédente, Hermione avait trouvé un passage lui permettant de s’infiltrer discrètement derrière les gradins des professeurs de l’école. Cette faille dans le dispositif de sécurité des enseignants, qui lui avait permit d’enflammer la cape de Rogue afin de sauver Harry d’une terrible chute de son balai, était devenue son obsession première dans l’espoir d’obtenir une joyeuse et mémorable fête d’anniversaire. Car tout ce qui l’intéressait se trouvait là-haut, en face d’elle, de l’autre côté du terrain de Quidditch, dans la tour d’observation des professeurs. L’écolière ne pensait dès lors qu’à s’y rendre de nouveau en toute discrétion, et cela dans l’unique but de pouvoir être au plus près du magnifique Gilderoy Lockhart. Car c’était bien cette célébrité qui était à l’origine de son désir le plus enfoui, en cette journée qui l’avait vue naître, treize ans auparavant. Elle souhaitait par-dessus tout faire comme l’an passé, se faufiler dans le dos des instituteurs et suivre le déroulement du match en secret, cachée aux yeux de tous mais à côté, où plutôt en-dessous, du maître sorcier qui habitait son cœur de demoiselle célibataire.
Néanmoins, après déjà une bonne heure de combat aérien pour le moins impressionnante, Hermione ne s’était toujours pas décidée à ce que son rêve prenne corps. Elle continuait à envisager cette option, sans avoir cependant le courage d’aller jusqu’au bout de la chose. Hermione restait donc là, élève invisible parmi la myriade de ses camarades du stade, à contempler du mieux qu’elle le pouvait, de là ou elle était, Gilderoy Lockhart qui lui, était en train de suivre de manière enjouée la dispute entre Poufsouffle et Gryffondor.
Aux yeux de la jeune née-moldue, le célèbre magicien était irrésistiblement craquant à contempler, même de loin. Avec son sourire de tombeur et son regard charmeur, cela ne pouvait que faire fondre son tout petit cœur. Hermione avait une si grande admiration pour cet enchanteur, qu’elle éprouva une attirance physique à son égard dès qu’elle croisa son regard pour la première fois dans la boutique de Fleury et Bott. Et par la suite, de savoir son idole de toujours être professeur à Poudlard avait été une immense joie. L’année qui débutait était riche de tout un tas de nouvelles idées pour Hermione, qui ne songeait plus maintenant qu’à se rapprocher de plus en plus intimement de Lockhart, délaissant ainsi ses études insoucieusement. Mais elle rêvait déjà des prochains cours de Défense contre les Forces du Mal, en imaginant que son intelligence et sa position d’élève surdouée lui permettrait d’être chouchoutée par lui et d’être rapidement prise sous son aile, et même pourquoi pas, de devenir indispensable à ses beaux yeux bleus. Bercée par ce genre de rêverie enfantine, Hermione ne craignait donc à aucun moment la concurrence des autres filles de l’école qui lui tournaient autour comme des rapaces affamés, car elle pressentait aussi que son beau magicien était amoureux d’elle et d’elle seule.
Son amour pour cette célébrité du monde magique était incommensurable, et Hermione tentait de se maîtriser au mieux pour ne pas mordiller ses lèvres jusqu’au sang en le regardant ainsi aussi fixement. Et tandis qu’elle avait toujours les yeux rivés dans sa direction, la foule tout autour d’elle, devant, sur les côtés et derrière, se leva spontanément en hurlant et en laissant éclater une inattendue et bruyante déclaration de joie. Tous les élèves de Gryffondor s’étaient instantanément levés au même moment pour acclamer le capitaine Dubois, qui venait enfin de marquer, au bout d’une heure de combat acharné, les dix premiers points du match. Mais pour Hermione qui n’avait absolument pas suivi cette action, et qui était demeurée assise lors de la holà, celle-ci fut bel et bien la seule gryffondorienne déçue par la performance du capitaine de sa maison. Par sa faute, elle venait en effet de perdre de vue son Gilderoy. Se levant ainsi en retard, elle ne tarda pas pour autant à chercher des yeux son favori tout en frappant dans ses mains pour ne pas dévoiler son agacement. Applaudissant contre son gré l’exploit de ce satané Dubois, entre les sauts des élèves de devant, les bousculades à tout va, les confettis lancés à la volée dans les airs en face d’elle, et l’équipe de Quidditch de Gryffondor au complet qui se pavanait victorieusement devant la foule, tout cela n’aida pas vraiment Hermione à apaiser son énervement croissant.
Et quand tous commencèrent enfin à se rasseoir après cet interminable défoulement passionné, Hermione demeura, quant à elle, la dernière à rester debout. Immobile comme si elle était sous l’emprise d’un sortilège de pétrification, Hermione était en réalité complètement abasourdie de ne plus trouver Lockhart dans la tour d’observation des professeurs. Ce dernier s’était volatilisé, comme par magie… Avec de grands yeux apeurés, elle eut bien du mal à croire à ce qu’elle voyait, mais elle dut bien se résigner à admettre l’horrible vérité : la place de Gilderoy Lockhart était vide… L’incompréhension la plus totale se lisait maintenant sur son visage blême. Pourquoi n’était-il plus là ? Où diable était-il donc passé ? En proie à de plus en plus d’interrogations à son propos, Hermione demeura bien trop longtemps debout à simplement constater sans bouger et avec horreur l’évidente disparition, si bien que Ron, assis à ses côtés depuis le tout début, s’en inquiéta et tira alors sur un pan de sa robe de sorcière, ce qui l’obligea à se rasseoir, bien malgré elle.
« Qu’est-ce qui t’arrive Hermione ? » demanda Ron, sans trop de conviction ni d’intérêt, se fichant un peu d’obtenir une réponse ou non de sa part. D’ailleurs, il ne chercha pas plus loin que cela, et se détourna rapidement de la conversation qu’il avait enclenchée, pour retourner à l’observation du match grandiose qui était beaucoup plus prenant.
Quant à notre chère écolière, celle-ci était devenue de plus en plus angoissée par cette bien mystérieuse disparition. Immédiatement, elle se mit à scruter chaque recoin du stade avec des yeux de plus en plus anxieux, mais sa quête pour retrouver son prince charmant se révéla être aussi ardue que l’assemblage d’un puzzle avec des yeux bandés, tellement il y avait de monde. Allait-elle devoir quitter le terrain pour partir à sa recherche ? Elle redoutait cette éventualité, car elle craignait légèrement d’être suivie par d’autres collégiennes qui devaient, elles aussi, sans le moindre doute, être dévastées par la perte soudaine du professeur tant convoité. Mais Hermione commença de plus en plus à envisager cette solution, au fur et à mesure que le temps défilait, inexorablement. Chaque seconde sans Lui était un véritable calvaire pour l’apprentie sorcière.
Et alors qu’elle pesait intérieurement le pour et le contre de cette idée, elle se décida enfin à jouer le rôle d’enquêtrice au bout d’une petite dizaine de minutes de réflexion, quand elle imagina sauver Lockhart d’une terrible attaque de trolls des montagnes et que pour l’en remercier, Gilderoy lui offrirait un fantastique baiser, de ceux que l’on pouvait généralement retrouver dans les contes de fées entre deux âmes, vouées à s’aimer pour l’éternité. Puis soudainement, alors qu’elle s’était levée d’un bond afin de partir libérer son prince en détresse de ce troll imaginaire, quelque chose vint agripper fermement ses deux chevilles, la stoppant net dans son élan. Son sauvetage retardé, la surprise d’être clouée au sol par quelque chose d’inconnu la fit évidemment sursauter. Quelque chose d’assez fort et de puissant lui maintenait la plante des pieds et et elle avait beau essayer de s’en dégager, elle n’y arrivait pas, tant cette chose était déterminée à ne pas lâcher prise. C’était comme si elle avait affaire à des filets du diable. Plus elle se débattait, plus l’étreinte se resserrait sur elle.
« Hey Granger ! T’es loin d’être transparente ! Lança furieusement Finnigan qui se tenait juste derrière elle, et qui ne pouvait de ce fait, regarder convenablement l’ensemble du match.
– Mais qu’est-ce qui te prend encore Hermione ? » Demanda Ron qui s’apprêtait de nouveau à la forcer à se rasseoir.
Cependant, Hermione ne prêta pas attention à ces paroles et ne répondit absolument rien, ni à son ami rouquin, ni à Finnigan en colère. Elle resta juste debout, aussi immobile qu’une statue de marbre, essayant simplement de comprendre ce qui pouvait bien lui arriver, sans pour autant céder à la panique, qui commençait déjà à la gagner légèrement. Alors, avec uniquement le sens de son toucher, elle tenta de visualiser ce qui l’étreignait. C’était comme si deux imposants serpents s’étaient mis à s’enrouler autour de ses chevilles. Ou non, pas deux serpents, mais plutôt dix bébés de ce même reptile. Cinq de chaque côté. Et tandis que le Sorcier du Temps jouait avec son sablier magique, Hermione parvint à réaliser que ce qui lui entourait les chevilles n’étaient pas des serpents, mais bel et bien des doigts appartenant à deux mains humaines. Et à en juger par la grandeur et la force de ces mains, celles-ci ne pouvaient qu’appartenir à une personne adulte. Mais elles semblaient être à un adulte bienveillant envers elle. Car malgré le fait qu’il s’agissait là de deux mains robustes, elle ne sentit aucune violence d’aucune sorte dans cet empoignement. Cet être en-dessous d’elle ne lui voulait apparemment aucun mal, et elle en eut l’intime conviction quand elle sentit que les deux pouces de l’individu inconnu s’étaient mis à bouger pour venir la masser délicatement, à travers ses grosses chaussettes en laine grise, sur ses tendons d’Achille, comme pour la rassurer sur le but pacifique de la manœuvre.
La frayeur naissante d’Hermione s’apaisa alors jusqu’à complètement disparaître, au profil néanmoins de plusieurs interrogations : mais qui pouvait bien être ce sorcier ? Et surtout, quelles étaient ses réelles intentions ? Et ce fut seulement en portant une fois de plus son regard vers la tour où se nichaient les professeurs qu’Hermione eut une ébauche de réponse en remarquant que Lockhart ne s’y trouvait toujours pas. Était-ce donc lui ? Après tout, cela avait le mérite d’expliquer la raison de sa disparition si soudaine et de son non-retour en public depuis lors. Oui, elle en était dès à présent convaincue. Pour elle, il ne pouvait s’agir que de son charmant Lockhart. Car qui d’autre, à part lui, aurait osé faire ce genre de chose sans peur de se voir rejeté ? Pour la jeune sorcière, Lockhart était le seul homme qui avait l’autorisation de la toucher de la sorte, et quiconque autre que lui, s’y risquerait se retrouverait pétrifié en un clin d’œil. Soulagée d’avoir démasqué ce magicien et d’avoir enfin retrouvé son Gilderoy, Hermione s’assit finalement sur le banc de bois, non sans avoir reçu au préalable un paquet vide de dragées surprises de Bertie Crochue dans son dos, lancé par l’un de ses camarades, agacés par sa longue immobilité.
De nouveau assise, Hermione fixa donc un point sans grande importance sur le terrain pour que son esprit puisse facilement se perdre dans une toute nouvelle réflexion au sujet de Lockhart. L’étudiante savait bien qu’il était un grand sorcier, au vu de toutes les aventures qu’il avait vécu aux quatre coins du monde ; peut-être même était-il le plus puissant de sa génération et elle ne doutait pas qu’il puisse défaire Lord Voldemort en combat singulier si la possibilité s’offrait à lui, mais de là à imaginer que ses talents magiques puissent lui permettre de deviner son désir le plus enfoui la laissait sans voix. Sans doute était-il parvenu à lire en elle comme dans un livre ouvert, car sinon, comment expliquer raisonnablement sa présence en cet instant ? Voilà pourquoi il était là, sous les gradins, en-dessous d’elle, tout près d’elle, lui tenant délicatement les jambes, faisant ce qu’elle aurait aimé lui faire il y a encore peu. Quelle audace de la part de son professeur bien-aimé, quelle grande audace, mais en même temps, quoi de plus idéal comme lieu pour ce genre de rapprochement intime que les gradins du stade de Quidditch. Tout le monde avait les yeux rivés vers le ciel, et personne ne penserait un seul instant à jeter un coup d’œil à ses pieds. Quel intelligent magicien, ce Lockhart !
Se laissant donc docilement caresser, Hermione accepta sans rechigner de satisfaire les envies pourtant encore insoupçonnées de son bel amant secret. Et comme si ce dernier venait de deviner l’abandon total d’Hermione, ses mains entourant toujours ses fragiles chevilles en vinrent à se détendre quelque peu. Se déplaçant maintenant telles des araignées sur ses mollets, les mains de Lockhart devinrent semblables à des griffes de hiboux, une fois parvenues tout en haut de ses longues chaussettes. Agrippant les bords, et tirant graduellement la laine d’un centimètre par seconde, Lockhart fit descendre les chaussettes de l’écolière jusqu’à ses chevilles, dévoilant ainsi petit à petit la chair rose et tendre de ses mollets plein de beauté et à l’insu de tous.
Stressée par cette situation surprenante et pour le moins inattendue, Hermione jeta plusieurs rapides coups d’œil discrets sur sa droite puis sur sa gauche, afin de s’assurer que personne ne voyait ce qui était en train de se produire. Mais fort heureusement, personne, mis à part Lockhart, ne se souciait d’elle. Tous les élèves étaient subjugués par le match qui était fertile en rebondissements, car l’un des poursuiveurs de l’équipe adverse donnait vraiment du fil à retordre à Gryffondor. Ce joueur, qui répondait au nom de Cédric Diggory, survolait le terrain en long, en large et en travers, avec une rapidité digne d’un Vif d’Or, et défaisait les lignes offensives et défensives de l’équipe du capitaine Dubois qui lui, avait vraiment du mal à gérer les assauts répétés de ce Poufsouffle. Ainsi, Hermione pouvait tranquillement lâcher prise et apprécier le présent que lui offrait Gilderoy pour son anniversaire.
Du fait de sa position assise et de son refus catégorique d’observer en-dessous du banc de peur d’être repérée, Hermione n’avait alors aucune vue sur ses propres pieds. Néanmoins, elle put tout de même se fier à son sens du toucher pour visualiser son cadeau. Les doigts du magicien, après s’être attelés à baisser ses chaussettes, vinrent doucement chatouiller sa peau délicate, récemment découverte. Les paumes de ses mains magiques caressèrent ses mollets aussi doucement que possible. De haut en bas et de bas en haut, des creux arrière de ses genoux à ses chevilles minces, les deux mains agirent de concert de manière parfaitement symétrique pour venir caresser ses jambes. Ce contact de peau contre peau la combla plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Hermione sentait avec joie les mains nues de Lockhart parcourir ses mollets. De temps à autre, il se mettait à flatter son épiderme comme lorsque l’on flatte le pelage d’un animal domestique pour l’amadouer, tandis qu’à d’autres moments, Lockhart stoppait son geste à un endroit bien spécifique pour en évaluer sa corpulence, comme pour savoir si son écolière avait assez de réserves naturelles pour contenter son appétit pervers.
Totalement soumises à ces attouchements, les jambes de la sorcière n’avaient plus une seule petite seconde de répit. Les grandes mains de Lockhart montaient puis descendaient, remontaient puis redescendaient, et ainsi de suite, comme si elles se mettaient à lustrer ses mollets avec la hargne d’une ménagère en retard, ce qui réchauffa Hermione par la même occasion. Ses mollets furent ceux qui pâtirent le plus de ce doux massage, mais aucune autre partie ne fut délaissée par cette bonté amoureuse. Gilderoy essayait, autant que faire se peut, d’utiliser au mieux ses doigts afin de ne pas laisser un seul recoin inexploré. Infatigablement, ses dix doigts osseux parcouraient la tendre et agréable peau blanche de l’innocente jeune fille. Ils montaient en spirale pour atteindre ses tibias, se risquant même à aller parfois jusqu’à ses genoux, pourtant potentiellement visibles par les élèves aux alentours. De ses mains expertes, Lockhart caressa donc gentiment et avec la plus extrême douceur la partie inférieure des mollets de sa bien-aimée, mais en étant toutefois frustré de ne pas pouvoir monter plus haut que ses genoux. La juvénile magicienne apprécia très sincèrement la délicatesse d’opération de son amant. Elle aurait aimé pouvoir lui faire entendre sa satisfaction, mais elle ne pouvait se permettre de gémir en public, il y avait là bien trop de risques et cela, même si le bruit du match était infernal.
Puis soudainement, Hermione sentit tout contre sa peau ce qui semblait être le bout d’un nez glacial. Celui-ci vint se coller tout contre la chair d’un de ses mollets, s’aplatissant comme sur un doux oreiller pour en renifler l’odeur qui s’en dégageait. Et au vu des allées et retours incessants de ce nez sur sa peau, Hermione en conclut que Lockhart appréciait son délicieux gel douche à la senteur d’amande. Puis un bisou vint subitement effleurer ce même mollet, ce qui la fit bien évidemment tressaillir un instant, tout en lui donnant la chair de poule. Peu de temps après cette surprise, elle sentit de nouveau un tendre baiser venir marquer son mollet d’une empreinte saliveuse. Puis un troisième ne tarda pas, lui non plus, à poser sa marque, ouvrant ainsi la voie à un quatrième, jusqu’à obtenir le chiffre magique de sept. Mais le septième fut un peu plus spécial et se démarqua facilement de ses confrères, car celui-ci resta largement plus longtemps sur sa peau, à tel point d’ailleurs, qu’Hermione crut que les lèvres de Lockhart s’étaient collées à son mollet à cause d’un maléfice de glu perpétuelle. Ce septième baiser fut en réalité plus un suçon qu’autre chose. Des légers mordillements vinrent se joindre à la fête, et Hermione commença à sentir que l’excitation gagnait son corps frêle. Une vague de chaleur monta en elle. L’écharpe de Gryffondor, qui entourait alors son cou lui donna extrêmement chaud, et elle tira donc dessus pour qu’une bouffée de la fraîcheur automnale puisse s’y engouffrer. Mais chaque mouvement de langue du professeur augmenta considérablement la température de son corps, et elle en vint à avoir si horriblement chaud que cela se lut facilement sur son joli minois aux joues empourprées. Les mains timidement posées sur ses cuisses, Hermione regardait toujours fixement le centre du terrain, sans prêter attention une seule seconde aux allées et venues de ses camarades de Quidditch, tout en espérant qu’eux aussi, ne prêtaient aucune attention à elle.
Par la suite, après un certain temps de délices mutuels, la bouche de Lockhart se détacha finalement d’Hermione avec un faible bruit, semblable à une ventouse, et la fièvre volcanique de Granger retomba. Hélas, cela ne dura pas très longtemps… En effet, les mains de Lockhart s’étaient maintenant mises à commettre un plus sombre dessein que les banales caresses. Prenant dans ses deux mains la chaussure en cuir noir de cette jambe dont il avait goûté le mollet avec gourmandise, Lockhart commença à en défaire les lacets. Avec lenteur et délicatesse, le maître magicien déchaussa ainsi l’un des pieds de sa jeune princesse. Les yeux grands ouverts, cette dernière n’émit aucune objection, malgré le fait qu’elle appréhendait la suite des événements qui allaient sans le moindre doute lui causer une fois encore, une bien violente bouffée de chaleur. Une fois sa chaussure retirée, Granger comprit que Gilderoy ne voulait plus perdre de temps, car il s’empressa d’enlever sa chaussette en laine grise dans la seconde qui suivit. Hermione pouvait très clairement comprendre la raison de cet empressement, car il est vrai que le match pouvait s’interrompre à tout instant si l’un des deux attrapeurs parvenait à attraper le Vif d’Or, ce qui conduirait inexorablement à reporter leur plaisir secret à beaucoup plus tard.
Le pied désormais nu, attaqué par l’air frais mais bloqué entre les deux mains chaudes de son beau magicien, Hermione sentit le retour des caresses à profusion que prodiguèrent ces mains sur tout l’ensemble de son pied. De sa plante creusée à son dessus bombé, de son talon arrondi à ses orteils d’ange, elle se croyait être une disciple du sorcier Jésus-Christ, se faisant laver le pied par le divin seigneur des magiciens. C’était une sensation toute nouvelle et des plus agréables qui s’offrait à elle. Aucun homme ne lui avait fait connaître auparavant un pareil sentiment de bien-être. Puis vint ensuite de nouveau le nez de Lockhart. Celui-ci vint encore se coller à elle, mais cette fois-ci, ce fut son pied nu qui subit les effleurements sensuels. La respiration du professeur s’intensifia, comme s’il souhaitait garder à jamais le souvenir de ce parfum dans ses narines, comme si ses narines pouvaient faire office de flacons pour potions. Et quand son talon se retrouva subitement coincé entre deux rangées de dents, Hermione mordit inconsciemment sa lèvre inférieure comme elle aurait mordu dans une guimauve et ses yeux noisettes pétillèrent intensément grâce à l’étonnant plaisir que cela lui procura.
Peu après, elle sentit un bout de langue sorti discrètement qui vint harceler l’arrière de son talon. La langue humide, aussi baveuse qu’une limace, passa ensuite sous son doux pied en le léchant, savourant sa plante comme si ce n’était qu’un sorbet au citron, avant de voluptueusement s’immiscer entre les interstices de ses minuscules orteils de fillette. Aucun doigt de pied ne fut délaissé, ni épargné, par cette offrande humide et douce. Chaque orteil reçut équitablement son dû. Les lèvres de Lockhart sautillaient d’un orteil à l’autre avec de rapides baisers. Ses dents blanches s’amusaient également à mordre les petits os enrobés de la peau parfaite et pure de la jeune fille, que Lockhart n’hésitait pas par ailleurs à pincer également légèrement de ses dents, les grignotant comme s’il avait affaire à de délicieux bonbons. Enrobant même l’ensemble de ses ongles comme une couche de vernis avec sa salive, cette pédicure sensuelle prodiguée par le professeur de Défense contre les Forces du Mal procura une jouissance soudaine à l’apprentie magicienne. À un point que ce déluge de plaisir gratuit lui fit oublier pendant un bref instant qu’elle était en public et, ne supportant plus les enchaînements érotiques qu’étaient les attaques combinées de la langue, des dents, et des bises de Lockhart sur l’ensemble de son pied, elle s’exclama sans spécialement s’en rendre compte :
« Nom d’une chouette…
– Tu l’as dit Hermione ! Quelle plaie ce Poufsouffle ! » dit Ron en parlant de l’action malchanceuse qui venait miraculeusement de se produire au même moment.
Focalisant brièvement son esprit sur le match, Hermione constata qu’un des deux jumeaux Weasley était à terre sur une civière, et que Cédric Diggory levait fièrement les bras pour avoir mis au tapis le premier joueur de la saison de Quidditch.
« Quel méchant magicien… » renchérit Hermione en pensant au méfait de Lockhart et non à celui de Diggory.
Gryffondor obtint néanmoins rapidement sa revanche grâce à Olivier Dubois, qui profita d’un Diggory bien trop occupé à savourer sa victoire pour marquer contre Poufsouffle. Les supporters de Gryffondor se levèrent en trombe pour la seconde fois afin d’acclamer leur glorieux capitaine, mais cette fois-là, Hermione resta assise car Lockhart s’était maintenant mis à suçoter uniquement son gros orteil avec la même ténacité qu’un nourrisson face àsa tétine de biberon. La bouche de Lockhart ruminait dorénavant avec cet orteil, comme dans ses jeunes années où il s’était exercé avec son propre pouce pour se détendre. Coincé entre ses deux rangées de dents, le plus volumineux des orteils de la sorcière n’avait quasiment aucune chance de parvenir à s’évader de ce gosier démoniaque. Il se faisait ballotter ici et là, tout à gauche ou bien tout à droite, donnant sans doute à cette occasion à Lockhart une expression d’homme meurtri par un aphte. L’orteil se retrouvait quelquefois plaqué contre son palet, ou sous sa langue de vipère, mais jamais il restait là à ne rien faire. Petit bout de toutes les attentions, ce gros doigt de pied se faisait mordiller à intervalles réguliers. Souvent, Hermione sentait aussi le bout de son ongle râper sa langue infernale, qui était toujours en train de bouger. Intenable, celle-ci ne savait rester en place et était constamment à la recherche d’un nouveau mouvement à effectuer pour ne manquer aucune saveur de ce met délicieux. Sa langue tournait ainsi autour de son gros orteil avec l’extrême rapidité d’une horloge déréglée, le noyant en même temps dans un tourbillon de bave. Lockhart était si diablement doué avec un seul pied, qu’Hermione ne pouvait qu’imaginer ce que serait les autres choses de l’amour en sa compagnie. Ses mains gantées de laine agrippaient désormais farouchement les bords du banc en bois, et Hermione resserra davantage ses cuisses l’une contre l’autre. La collégienne bougeait maintenant comme si elle avait des flammes sous les fesses, où plutôt comme si elle se retenait de s’uriner dessus. Mais malgré toute la volonté du monde, une soudaine humidité vint tout de même tacher le centre de sa culotte blanche. Des larmes de joie lui montèrent aux yeux, et les tuniques rouges et jaunes qui défilaient devant elle n’étaient plus pour son regard étincelant qu’une vague bouillie orangée.
Il fallut trois minutes entières à Lockhart pour qu’il se désintéresse de ce gros orteil au goût de confiserie, et qu’il s’abandonne à davantage de goinfrerie. Gobant sans crier gare le pied entier de la collégienne comme si de rien n’était, Gilderoy l’engouffra avec une telle aisance qu’il sentit très vite le bout des orteils de sa déesse se recroqueviller pour venir lui titiller frénétiquement le fond de la gorge. Le pied tremblotait désormais nerveusement à la pensée d’être chaussé par cette bouche qui faisait office de bain de pied, tandis que la langue de Lockhart tâchait de reproduire le rôle d’un gant de toilette en nettoyant avec précision chaque centimètre trouvé. Son infatigable langue dansait ainsi dans sa bouche comme si elle effectuait un slow avec le pied. Elle allait vers l’avant puis retournait en arrière, chatouillant par ses allées et venues répétées les dessous du pied innocent. De nouveau, Lockhart fit zigzaguer sa langue au hasard, au gré de ses folles envies, goûtant à en perdre l’esprit l’émanation d’amande douce de la jeune peau vierge de l’écolière. Avec ce pied en bouche, Lockhart devint pire qu’un Détraqueur affamé. Il aspirait ce morceau de chair humaine, comme si le bon goût et l’arôme qui s’en dégageait l’envoûtait autant que le chant d’une sirène. Cela mettait d’ailleurs Lockhart dans un tel état d’ensorcellement qu’Hermione en vint à se demander si ce matin, elle ne s’était pas parfumée par mégarde avec un philtre d’amour. Car il mâchouillait en effet de plus en plus ardemment, si bien que ses hochements sensuels de la tête, d’avant vers l’arrière, ne furent pas sans rappeler les manières d’une dame en train de faire une gâterie à son cher conjoint. Constatant ce fait troublant, la jeune sorcière alla même jusqu’à plaquer son autre pied tout contre la nuque chevelue de son professeur, afin de compléter cette si excitante ressemblance. Ses traits se convulsèrent face à l’acharnement oral du magicien sous les gradins. Sa bouche sensuelle s’entrouvrit pour laisser échapper des murmures jouissifs qui se perdirent heureusement dans le brouhaha du match. Ses cris, à peine audibles même pour elle, étaient involontaires de sa part. Elle exprimait juste sa satisfaction sans vraiment le vouloir. Hermione prenait d’autant plus de plaisir à savourer la faim de Lockhart qu’elle sentait bien que celui-ci appréciait tout particulièrement ce plat. Elle sentait en effet les souffles forts de son nez se répercuter sur sa peau au niveau de sa cheville, ne pouvant ainsi que le trahir sur son niveau de dépendance. Jamais Hermione n’aurait pu croire un seul instant que son pied était aussi délicieux, tout comme elle n’aurait jamais pensé que Lockhart pouvait autant raffoler de ce genre de friandise.
L’effet paradisiaque de sentir les trois quarts de son pied dans la bouche de son instituteur envoûta considérablement Hermione, et lui fit lever sa tête au ciel, où son regard se porta rapidement sur la tour d’observation des professeurs, qu’elle n’avait plus regardée depuis qu’elle s’était persuadée que c’était bien Gilderoy Lockhart qui se trouvait en-dessous des gradins. Mais lorsqu’elle remarqua avec effarement la présence du professeur assis à sa place dans la tour des enseignants, en train de croquer à pleines dents une pomme d’amour, elle se décomposa littéralement. En toute logique, Lockhart ne pouvait se trouver là-bas dans la tour d’observation et être en même temps sous les gradins, à lui pomper impudiquement le pied. Quelle était donc l’identité de l’homme qui la satisfaisait autant, caché sous son banc ? Hermione avait beau réfléchir à cette question, elle ne parvenait pas à se concentrer, tellement sa sensation de bien-être l’en empêchait.
Puis brusquement, le sifflet de madame Bibine retentit, annonçant par la même occasion la fin du match. Harry Potter venait effectivement d’attraper le Vif d’Or, mettant ainsi fin à ce duel éreintant. Les cris de joie des supporters de Gryffondor furent si puissants que même les elfes de maison, dans les cuisines souterraines de Poudlard, apprirent la victoire de Gryffondor bien avant de voir les élèves de la maison de Godric rentrer triomphalement dans l’école.
Quant à Granger, son pied fut recraché aussi vite que le Vif d’Or qu’avait accidentellement gobé Harry l’année précédente, dès que retentit le son aigu du sifflet de l’arbitre. Encore toute perturbée par cette surprise de dernière minute, Hermione prit un certain temps avant de remettre de l’ordre dans son esprit. Une fois cela fait, elle tenta discrètement de retrouver sa chaussette mais sans succès. Celle-ci était sans doute tombée en-dessous des gradins. Sans avoir pu retrouver son vêtement, Hermione remit alors son pied dégoulinant de salive dans sa chaussure en cuir rigide, qui glissa des plus facilement à l’intérieur. Elle était certes ridicule avec sa chaussette manquante et elle savait qu’elle passerait pour une idiote si quelqu’un le remarquait. L’écolière se pressa donc pour rejoindre le dessous des gradins pour récupérer son bien, avec l’espoir néanmoins de ne pas croiser le responsable de son bien-être. Hermione avait tellement apprécié ce qui s’était passé qu’elle ne voulait absolument pas savoir qui était le remplaçant de Lockhart. Elle préférait plutôt garder en mémoire qu’il s’agissait-là de son Gilderoy adoré et de personne d’autre, au risque d’être déçue, ou au pire, dégoûtée. Toutefois, à peine venait-elle de pénétrer dans l’antre des gradins, qu’une imposante silhouette noire se dressa subitement devant elle pour lui barrer la route. Lorsqu’elle leva les yeux, Hermione s’étonna de reconnaître le visage sévère de Rogue.
« Que faîtes-vous ici Granger ? Cet accès est formellement interdit aux élèves ! Gronda-t-il de ce ton mauvais, qui lui était d’ailleurs si habituel qu’on pouvait raisonnablement croire qu’il était né avec cette voix désagréable.
– J’ai juste perdu quelque chose… » Déclara-t-elle, un peu craintive de le trouver ici, dans la planque de son amant inconnu.
Involontairement, l’attention de l’étudiante de deuxième année se porta ensuite sur les bras de Rogue. Ceux-ci tenaient fébrilement un grimoire de potionlogie avec un marque-page qui donnait l’impression que l’épais bouquin lui tirait la langue. Mais à l’observer plus attentivement, Hermione trouva ce marque-page plus étrange que vulgaire, puisqu’il semblait s’agir d’un morceau de laine aplati. Il ne fallut pas attendre bien longtemps pour que Granger fasse le rapprochement avec sa chaussette personnelle. Mais avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, l’affreuse voix du professeur des potions lui gueula à nouveau dessus : « Déguerpissez, ou j’enlève dix points à Gryffondor ! »
Avant d’obéir à l’injonction du maître des potions, Hermione remarqua que ses fines lèvres, d’habitude pourtant si sèches, étaient cette fois-ci reluisantes et brillantes d’humidité, comme s’il les avait préalablement trempées dans un verre d’eau. L’écolière se détourna ensuite vivement de lui et sur le chemin du retour qui la mena au château de Poudlard, Hermione se repassa le fil des événements en se posant un nombre incalculable de questions. Était-ce Rogue qui était l’usurpateur de l’identité de Lockhart ? Ou bien n’avait-il fait que trouver sa chaussette sous les gradins ? Mais d’ailleurs, que faisait-il lui, à l’ombre du match sous les gradins ? Qu’avait-il pu bien chercher dans cette sombre cachette ? S’essayait-il à la préparation d’une nouvelle potion avec son grimoire en main ? Ou l’avait-il droguée contre son gré si c’était réellement lui ce fétichiste des pieds, qui était devenu éphémèrement son compagnon de jeu sensuel ?
Envahie par tout un tas de questions, Hermione s’arrêta néanmoins de réfléchir quand elle arriva non loin de l’emplacement du saule cogneur. Là, une fusée d’artifice lancée par un gryffondorien espiègle s’était perdue pour venir enflammer, sans le vouloir, une partie du tronc de l’arbre centenaire. L’arbre vivant s’agitait maintenant pour éteindre l’incendie en tapant de ses branches amaigries l’endroit où il avait été touché. Cet incident fit remonter aux souvenirs d’Hermione l’histoire de la cape enflammée de Rogue l’année précédente, et cela lui apporta par la même occasion un début de réponse à presque toutes ses questions. Ce qui venait de lui arriver pendant le match n’était-il pas tout simplement la revanche de Rogue pour avoir brûlé sa cape de l’an passé ? Sans doute Rogue avait-il fait ses recherches pour retrouver le coupable de la détérioration de son habit de sorcier, et sans doute que le feu qu’il venait de mettre aujourd’hui à sa culotte était le résultat de sa vengeance, longuement mûrie. Ainsi, Rogue s’était caché sous les gradins avec son grimoire de potions pour passer le temps, tout en attendant patiemment le moment opportun pour savourer sa victoire sur Granger. Telle était l’explication qui jaillit dans l’esprit de la jeune sorcière.
« C’est équitable. » pensa-t-elle avec un petit sourire au coin des lèvres.
Miss Granger sut alors qu’elle n’avait plus qu’à attendre jusqu’à l’année prochaine afin d’envisager pouvoir jouer la belle de ce duel secret, qui avait lieu sous les gradins du stade de Quidditch, depuis déjà deux années consécutives.