Chaque soir, dans la pénombre des nuits solitaires, En l’absence des Lucioles et de leur lumière, Sous le mélancolique mutisme de mon sauveur, Sans cesse je rêve d’un monde sans tous ces Claqueurs. Mes songes pensées m’emmènent avant l’épidémie, Bien avant de voir cet apocalyptique jour J. Comme j’aurais aimé connaître les temps d’autrefois, Afin de pouvoir vivre les histoires de Sarah. Sans jamais avoir à craindre ce monde d’infectés, Sur un paradis terrestre d’aucune violence, Où seul le mot « paix » dirigeait les hommes du passé, Et où les armes ne seraient mes jouets d’enfance. Mais trop tard pour moi maintenant pour vivre cette vie, Dans ce monde que je ne peux voir que dans mon esprit. Cette fraternelle existence m’est inconnue, Néanmoins je rêverais d’assister à sa venue. Par ma mort je voulais rendre plus clair nos ténèbres, Pour ainsi donner vie à tout mon imaginaire. J’aurais simplement aimé être la seule à périr, Juste pour te savoir, Joël, en train de revivre.
